Là où il s'attache...
Vous en conviendrez avec moi, Dionysos est une figure mythologique complexe !
On a très largement tendance à le simplifier abusivement en symbole de l'ivresse et des débordements qu'elle provoque... (tiens, justement, en parlant des débordements de l'ivresse, vous avez bien mis le champagne au frais pour ce soir ?)
Mais on oublie que Dionysos, né de la cuisse de Zeus après que sa mère Sémélé eut été foudroyée par la vision de son amant dans tout son éclat, n'eut de cesse de retirer celle-ci des enfers et de l'introduire au séjour des dieux.
Il est sous cet aspect aussi le dieu libérateur des enfers, initiateur et conducteur des âmes, porteur d'immortalité.
C'est pourquoi le lierre était un des ornements du dieu : toujours vert, il est la permanence de la force végétative et représente la persistance du désir.
Ca vous en bouche un coin, non, que je vous ramène toute cette science un 24 décembre, comme ça juste avant le réveillon !
Ma foi, c'est aussi parce que ça fait du bien au cœur de l'hiver de se souvenir de cette permanence du lierre, quand on voit tous ces arbres déplumés qui nous flanquent le bourdon !
Merci Florence de nous apporter ce petit moment métaphysique comme ça pour Noël !
Ton collier aurait pu sans rougir participer aux mystères d'Eleusis !
Et tiens, il me revient une vieille chanson italienne :
L'amor' è comè l'ellera
dovè s'attacca more
Cosi cosi mio cuore
Mi s'è attaccato a tè !
Anne aussi a pensé à nous pour ce soir : elle nous a offert de magnifiques chocolats zéro calorie :
On jurerait des vrais, vous ne trouvez pas ?
Joyeux Noël à tous, profitez bien du chocolat et de l'ivresse, c'est le moment ou jamais !