En digne fille...
... de ma mère couturière, j'ai toujours aimé tout ce qui tournait autour du tissu...
Pour avoir passé, (du moins c'est l'impression que j'en ai ) l'enfance au bord de la table de couture, à voir valser les étoffes de ciseaux en épingles, d'épingles en aiguilles et d'aiguilles en boutons, je suis définitivement vaccinée au vêtement maison ...
Je me suis épanouie dans les coupons, les rubans, les bobines de fil, les pelotes d'épingles, et l'odeur incroyable et magique des lainages qu'on repasse à la patte mouille pour donner le pli de l'ourlet....
Cette odeur, à la fois chaude, sucrée et parfumée, c'est ma madeleine de Proust à moi !
On ne s'étonnera pas, alors, que la mercerie aussi me mette en joie !
Et particulièrement les boutons !
Et particulièrement ceux de Pascale
Si ma mère avait été charcutière, nul doute que je vous aurais parlé aujourd'hui des artistes de polymère qui reproduisent à la perfection les tranches de saucisson !!!!
(Ah bon, je l'ai déjà fait .... ?)