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Parole de pâte
8 mars 2012

Dans ma cour...

... il y a un platane.

Que dire du platane ? A part qu'il aurait soit-disant servi à construire le cheval de Troie, c'est un arbre, je dois dire, tout à fait dépourvu d'imagination.

Il s'acharne à pousser de façon échevelée et fulgurante tous les ans un peu plus vers le haut si on le laisse faire, et nécessite pour ça d'être taillé sans pitié ni état d'âme (mais avec une grand échelle !)

Bon, ses feuilles larges et épaisses font une ombre très bienvenue en été, mais elles ont la facheuse tendance à tomber en automne.... et à se rassembler bêtement en tas dans les coins si on n'y mets pas le hola en les brûlant ! Parce que figurez-vous que ces petites choses sont tellement raides qu'elles ne se transforment jamais en humus ni en compost !

Une calamité  !

Jamais ces feuilles indestructibles ne formeront cette délicate dentelle filigranée qu'on découvre parfois aux pieds des hortensias, et avec laquelle Anne a fait une si jolie parure :

 

2012-041ParurerLeBruitDesVagues

 

 

 Pfff ! Je n'ose même pas imaginer ce que donnerait la même chose avec des feuilles de platane !!!;-)

Je devrais peut-être en offrir quelques unes à Anne, qui sait ? Elle leur trouverait sans aucun doute une poétique utilisation !

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1 mars 2012

Imperceptiblement...

... insensiblement, les choses cheminent, à notre insu.

 

On est pratiquement sûrs, qu'en passant hier à cet endroit, il n'y avait absolument rien de différent des autres jours, des jours d'hiver.

Et puis voici que ce matin le prunus et l'amandier sont en fleurs...

Un joli cadeau apporté par la nuit ? Ou nos yeux plus émerveillés que la veille par le soleil tout neuf ?

Le printemps nous surprend sans prévenir, et nous le savourons avec délices !

 

Comme nous savourons ce collier fleuri de Tewee, qui nous éclaire sur cet incontournable changement de saison :

 

CO101

 

Une qui nous éclaire aussi cette semaine, mais d'une façon beaucoup plus explicite, c'est Claire ! Voyez plutôt :

 

 

 ampoules

 

Profitons-en pendant qu'il est encore temps : les jours rallongent !!!!

23 février 2012

Téléphage

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous faire un aveu : " Bonjour, je m'appelle Corinne et je suis accroc à la télé." Et vous de répondre en choeur : "Bonjour Corinne !".

Voilà, c'est dit ! Avec la machine à laver, la télévision est le deuxième appareil de la maison dont je ne pourrais pas me passer. C'est moi la pro des programmes, la reine de la zapette ! Tout y passe : films, séries, reportages et, c'est là où le bât blesse, même des émissions de téléréalité ! Attention, je vous entends d'ici pouffer devant votre écran ! On ne se moque pas s'il-vous-plaît ! J'ai déjà droit à la maison à des réflexions du genre "comment peut-on regarder des con.....pareilles !". Ben, c'est facile, on allume la télé, puis voilà ! Je sais, ce n'est pas très glorieux mais personne n'est parfait.

Vous reconnaîtrez que je suis honnête. J'aurais pu vous dire que je ne regardais qu'Arte ! Bon, je vous rassure, je ne suis pas totalement décérébrée (enfin je crois) ! Et puis, la télé c'est super quand on la regarde aussi avec son oeil de patouilleuse invétérée : vous verrez toujours une actrice ou autre animatrice portant des bijoux qui feront tout de suite "tilt" dans votre esprit, ou les couleurs d'un décor ou d'un vêtement qui vous pousseront à sortir vos pains de pâte à la minute.

On trouve l'inspiration où l'on peut ! Marie-France l'a trouvée dans des godets de peinture pour réaliser son pendentif "aquarelle"

aquarelle

Je trouve que c'est une belle réussite.

Vous l'aurez compris, cet article était une confession, donc que cela reste entre nous !

 

 

 

 

16 février 2012

Patience !

Je vous ai déjà parlé de ma chère mère et de ses expressions favorites. Il en est une que j'ai souvent entendue étant enfant : "attention, ma patience a des limites !". Il faut dire que, après une journée de boulot, mon frère et moi faisions tout (involontairement) pour lui faire atteindre ces fameuses limites. La pauvre en parle encore aujourd'hui !

Quelques années plus tard, c'était à mon tour de tester ma patience. Mon fils garde encore un souvenir, pas du tout ému, de mercredis lors de ses années collège, où j'essayais vainement de lui expliquer tel ou tel théorème de math. La faute au "prof" ou à "l'élève", ces séances se terminaient immanquablement par des cris d'un côté et une colère de l'autre ! Instants mémorables dont on rit aujourd'hui. J'en profite d'ailleurs pour faire mon méa culpa, mauvaise mère que j'étais !

En revanche, cette même personne je vous jure, pouvait passer des heures à imbriquer les pièces d'un puzzle géant sans jamais s'énerver le moins du monde ! Talent totalement inutile puisque, une fois terminée, la chose était systématiquement démontée pour rejoindre sa boîte d'origine.

Aujourd'hui, mon fils est grand et j'ai abandonné les puzzles. J'ai toujours une patience fluctuante suivant les situations. Comme beaucoup d'entre vous, cette patience est sans borne quand il s'agit de patouiller, modeler, passer des heures à essayer d'obtenir le résultat escompté. Elle est nettement moindre à la caisse du supermarché, dans la salle d'attente du médecin ou dans une quelconque administration où l'on doit attendre son tour avec un petit ticket numéroté à la main !

Je ne connais pas Gadouille personnellement. Peut-être est-elle très impatiente dans la vie quotidienne mais il est certain que, pour réaliser les magnifiques motifs de son collier, elle a dû faire preuve d'une minutie qui demande une patience d'ange.

gadouille

Toutes ces fleurs appellent le printemps ; patience ! Il arrivera bientôt.

9 février 2012

C'est l'hiver

Vous le saviez ? Moi qui pensais vous annoncer un scoop, je suis déçue.

Même si, par je ne sais quel concours de circonstances, vous n'avez pas mis le nez dehors depuis une semaine, vous êtes forcément au courant : la télé, la radio et les journaux ne parlent que de la météo actuelle. Des reporters emmitouflés sont envoyés dans toutes les régions de France pour nous le prouver ! Ils n'hésitent pas à employer un ton catastrophé comme si c'était la fin du monde. Ca fait peur non ? Personnellement, j'en arrive à un point où je ne serais pas étonnée de voir des manchots défiler à la queue leu leu dans les rues et des ours polaires arpenter le bord des rivières à la recherche de leur pitance ! Ils n'ont encore pas osé nous montrer comment procéder pour construire un igloo mais je ne désespère pas ! En revanche, on a droit à leurs conseils avisés : "couvrez vous bien, pensez à mettre un bonnet, des gants et de bonnes chaussures". Conseils très utiles s'il en est ! On se sait jamais : s'il nous prenait l'envie de sortir en tongs, short ou robe légère ! Mieux vaut en rire sinon on pourrait se vexer d'être ainsi pris pour des demeurés (et je suis polie !)

Aneliz s'en moque de tout cela, elle continue sur sa lancée pour créer sa collection de mode, sans se soucier de la météo, des journalistes...Je parle bien-sûr de sa collection de chaussures printemps-été :

JapaneseShoe

Ce qui m'inquiète, c'est qu'il n'y a toujours qu'un soulier. Je la soupçonne de perdre volontairement le deuxième pour qu'à nouveau, un prince charmant le lui rapporte (voir l'article du O5.O1.2012). Déjà deux chaussures, donc deux princes charmants ! Va-t-elle s'arrêter là ?

 

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2 février 2012

Objets inanimés...

...avez-vous donc une âme ? Non, je ne prétends pas égaler Lamartine, loin s'en faut, mais j'ajouterai : avez-vous donc une âme maléfique ? Je m'explique. Tout au long de la journée, la ménagère (ou le ménager, si le masculin existe) doit se coltiner nombre de tâches qui, paraît-il, sont facilitées par un tas d'objets tous plus géniaux les uns que les autres. Parlons-en tiens ! Pour préparer le repas, on dispose d'ustensiles que nos grand-mères nous auraient enviés à coup sûr : la dernière "cocotte minute" et son couvercle clipsable. Ce fameux couvercle avec lequel on bataille pendant des minutes interminables afin qu'il veuille bien s'enclancher correctement. Le jour où on se laisse aller à ouvrir une boîte de conserve (personne n'est parfait !), c'est le fameux anneau sur le couvercle qui nous reste dans les doigts : nous voilà donc obligés de retourner tous les tiroirs de la maison afin de mettre la main  sur notre bon vieil ouvre-boîte ! Méfiez vous aussi de tous ces paquets, emballages qui affichent ce petit logo "ouverture facile" ; facile pour qui, on se le demande !

J'aurais plein d'autres exemples à vous citer mais il en est un à côté duquel je ne peux pas passer : la housse de couette ! Le drame, l'horreur, le cauchemar absolu ! Mais qui a inventé ce truc ? Je veux qu'il se dénonce tout de suite. Cette personne n'a jamais essayé de mettre une couette dans sa housse, j'en suis certaine ! Elle ne s'est jamais retrouvée totalement épuisée, échevelée, transpirante après dix minutes de combat acharné.

Heureusement, après l'effort, le réconfort. Arrive l'heure du fimotage, patouillage et modelage : moment tant attendu de la détente. Enfin presque... Avant d'y parvenir, il faut passer par l'étape obligatoire du déballage de pain de pâte polymère...voyez-vous à quoi je pense ?  Par quel bout le prendre ? Même pas une inscription "ouverture facile" (inutile mais rassurante). Tout y passe : les ongles, les lames du cutter, voire les dents pour en venir à bout ! Surtout, n'espérez pas récupérer le fameux papier transparent pour emballer vos restes de pâte. Après la bataille, il n'en reste que des lambeaux totalement inutilisables !

Est-ce-que Carolina a autant bataillé ? Je ne pourrais l'affirmer. En tout cas le résultat qu'elle nous montre aujourd'hui ne laisse transparaître aucun énervement, seulement une harmonie de formes, couleurs et textures dont elle a le secret. Personnellement, j'aimerais bien connaître le secret des ses craquelures (ceci est un appel Carol !)

ojivascreationfimo

En extrapolant un peu (juste un petit peu), la forme de ses perles fait penser à une petite languette qui aurait tout à fait sa place sur un emballage de pâte (n'est-ce-pas mesdames et messieurs les fabricants !)

26 janvier 2012

Demande à ton coach !

Vous avez sans doute remarqué (sauf si vous vivez sur une autre planète) que nous sommes en pleine période pré-électorale. Période extrêmement propice aux bons mots et petites phrases de nos chers politiques. Personnellement, je pense qu'ils feraient mieux de tourner sept fois leur langue dans leur bouche avant de parler : cela éviterait les réflexions du niveau d'une cour de récréation à leurs ennemis du camp adverse et les aberrations diverses dans leurs discours. Quand on pense qu'ils paient des "coach en communication" une fortune, il y a de quoi rire... ou pas !

Un métier d'avenir que ce métier de coach ! (prononcer COWCH avec un petit accent snob pour être dans le coup !) Certainement pas conseiller, prof ou autre accompagnateur, c'est vraiment trop ringard !

Certes, tout le monde ne peut pas se payer un coach personnel. Qu'à cela ne tienne ! La télévision est là pour prendre la relève. Elle est pas belle la vie ? Quel que soit votre problème, il y a une émission pour vous aider à : bien éduquer vos enfants, décorer votre maison, manger équilibré, vous habiller, vous coiffer, vous maquiller, séduire et même, je vous jure que c'est vrai : bien faire l'amour ! Damned, je ne l'ai pas vue celle-là, quel dommage !!

Vous l'avez compris : au placard l'intelligence, la spontanéité, le bon-sens et les goûts personnels. Plus besoin de tout ça ! Quel ménage on peut faire dans nos pauvres cerveaux. Heureusement, on n'est pas encore obligé de suivre aveuglément tout ce qu'on nous assène à longueur de temps.

Florence-création my way, n'en a que faire ! Elle n'a besoin de personne pour s'exprimer au travers de ses créations : elle suit son instinct, son imagination, son savoir faire aussi bien sûr. Elle a souvent des idées géniales et nous les fait partager encore aujourd'hui, avec ses bagues modulables au gré de votre humeur :

moody

 

Je dois vous laisser, j'ai du travail : un idée de coaching à mettre en place pour arrondir mes fins de mois.

19 janvier 2012

Dialogue de sourds

C'était un jeudi, jour de congé des écoliers (ben oui, à cette époque lointaine c'était le jeudi). Ma mère était dans la cuisine, occupée à ses tâches ménagères et, la petite fille que j'étais s'ennuyait fermement.

- Maman, je ne sais pas quoi faire.

- Vas voir là-bas si j'y suis.

Voilà, ça commence ! Ma petite maman a une prédilection pour les expressions qui me laisse perplexe. Je recommence en geignant un peu.

- Mais mamaaaan, je m'ennuie moi !

- Tu n'as qu'à aller battre l'eau en remontant.

Je n'ai jamais vu personne battre de l'eau et en remontant quoi d'abord ! J'essaie autre chose.

- Man, je peux aller jouer dehors ?

- Tu n'es pas folle, il pleut comme vache qui pisse !

C'est rigolo ça : j'imagine un troupeau de vaches, suspendu au-dessus du sol, qui se soulage allègrement sur les malheureux passants.

- Ben alors, tu n'as qu'à jouer avec moi.

- Minute papillon ! Tu n'es pas aux pièces tout de même et si je ne termine pas de préparer le repas, tu iras manger avec les chevaux de bois.

Là c'en est trop ! j'abandonne la partie. Du coup, je prête l'oreille à ce que diffuse la radio : "le monde entier est un cactus, il est impossible de s'asseoir..." ???????? Apparemment ce chanteur fait partie du club des gens qui disent n'importe quoi ! Il en met partout des cactus, dans son lit et même dans son slip !

Mouna est beaucoup plus maligne : elle a fait de très jolis petits cactus qui ne piquent pas et qui se portent autour du cou

collier_cactus

Une chose est certaine : ces miniatures vont faire l'unanimité auprès des grands et des petits.

12 janvier 2012

Souvenirs

Ils sont tous là, emmagasinés dans un tiroir spécial de notre cerveau. Il y a les bons, ceux qu'on aime voir ravivés par une chanson, une odeur, un paysage...Malheureusement, il y a aussi les mauvais, parasites dont on aimerait bien se débarrasser à tout jamais. Je lance d'ailleurs un appel aux inventeurs de génie, aux savants fous, aux docteurs Maboul : pourriez-vous, s'il vous plaît, vous pencher sur le problème et créer un "bidule" qui éliminerait ces souvenirs désagréables ? Si vous voulez, j'ai déjà le slogan publicitaire : "Avec le mémo-effaceur, ne gardez que le meilleur !", c'est vendeur non ? En attendant, on fait avec ou plutôt sans !

En ce qui concerne la première catégorie de souvenirs, on aime en garder des traces concrètes ; on les range, tels des trésors, dans une petite boîte que l'on ouvre de temps à autre avec un sourire béat sur les lèvres : des photos, de vieux cahiers d'écolier, un menu imprimé de notre mariage, les faire-part de naissance de nos enfants... Ah les enfants ! je suis sûre que vous avez conservé une mèche de leurs cheveux de bébé, leur première paire de chaussure, leur première dent de lait tombée et piquée honteusement à la petite souris !

Sans aucun doute, la Befana de Medusa fait partie de ses souvenirs

befana_grp

Bon ou mauvais ? Tout dépend de ce qu'elle lui a laissé lors de ses passages : des bonbons ou du charbon !

 

 

5 janvier 2012

Il était une fois...

Voilà qui laisse augurer un joli récit n'est-ce-pas ? Mais attention, la suite peut être désagréable. Vous avez le choix entre : de pauvres enfants abandonnés par leurs parents dans la forêt et se retrouvant face à un ogre monstrueux, une petite fille sage qui se fait dévorer par un loup en allant rendre visite à sa mère-grand ou bien encore, une jolie jeune fille empoisonnée par une pomme offerte par une belle-mère jalouse, etc...

Charmant ! Le pire, c'est que l'on n'hésite pas, en bons parents que nous sommes, à raconter ces jolies histoires à nos chers enfants, sans en mesurer les conséquences : les pauvres petits en arrivent à refuser obstinément les balades en forêt et, quant à leur faire avaler les sacro-saints "5 fruits et légumes par jour", c'est peine perdue.

Si, par malheur, on a eu l'idée géniale de leur lire ces contes au moment du coucher, on s'en mord vite les doigts quand on passe des heures à les rassurer et consoler au milieu de la nuit.

Pour ne pas trop noircir le tableau, il faut tout de même avouer que ces histoires finissent toujours bien.

En bonne fée qu'elle est, Aneliz n'a retenu que cette fin heureuse :

cinderella

Elle nous propose le fameux soulier qui apporte le bonheur, en la personne du prince charmant, à cette malheureuse Cendrillon.

Bien sûr, elle l'a adapté au goût du jour, pour sa  Cinderella "victime de la mode".

Vous connaissez la fin : "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Comment, "qui ça ?" : Cendrillon et le prince charmant, évidemment ! Essayez de suivre s'il vous plaît !

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