le vaste dilemme du choix
Avoir le choix est un problème. Que celui qui ne s'est jamais demandé, par exemple, ce qu'il mangera ce soir me jette la première pierre. Imaginez, pendant deux secondes, ce que donnerait un monde sans choix :
Nous porterions tout les jours les mêmes vêtements (propres, hein ! Evidemment ! ;-p), nous mangerions toujours des salades "césar", nous regarderions le même film, encore et encore ... Imaginons un instant que cela s'applique aussi dans l'univers polymèrique : toujours la même couleur, la même création, avec les mêmes outils ... remarquez, à force de la faire en permanence, elle aurait forcément des finitions impeccables vu qu'on s'améliore à chaque fois ! :-p
Heureusement, et même si cela nous pose parfois quelques soucis, nous avons le choix. A nous de réfléchir pendant de longues minutes aux couleurs à utiliser, de la forme du pendentif ou du modelage, de la technique à tenter ...
Et nous pouvons même choisir notre destination, comme avec Arliane et ses créations !
Les d'Jeuns
Il y a quelques mois, je me suis aperçue que j'avais des cheveux blancs. Pour le fun, je pleurniche donc un peu devant mon cher et tendre et mon fils, toujours très agréable et sachant parfaitement manier le compliment, me sort :"mais alors t'es vieille ! Tu vas bientôt mourir !". (Je vous passe le grand éclat de rire de mon mari et le sourire carnassier de ma descendance). J'adore les enfants. En grillade ou poché. Une cuisse d'enfant juste rôtie, c'est le meilleur ! ;-p
Bref, j'en viens au sujet qui nous intéresse aujourd'hui : la nouvelle génération de polymèriste. Oui, chaque année nous apporte son lot de créateurs. Ils ont encore la peau bien dodue, le teint frais, les mains douces et une imagination débordante. Ils n'osent pas encore ouvrir de blog parce qu'ils savent à peine "marcher". Du coup, on fait de belles découvertes sur les forums comme ici & là. Parce que les D'jeuns sont plein de promesses ! ;-)
Aude 9946
Lisy
Meneva
Val 1313
Doucement mais sûrement
Parmi les nombreuses sources d'inspirations qui nous sont offertes, on retrouve l'Asie.
Les danses indiennes, le style décoratif cambodgien ou birmanien, les gisaengs coréennes (cousines des geishas japonaises), les spécialités culinaires de Macao ... Lorsqu'on commence à plonger son nez dans cet univers, c'est la fin des haricots.
Cela commence doucement, insidieusement : en général (puisque nous sommes sur un journal de la polymère, restons dans le sujet) avec la fleur de cerisier, ou Sakura, pour les connaisseurs. Ensuite on regarde les estampes et les peintures, on lit tout ce qui nous passe sous les yeux sur le pays qui nous intéresse, on commence à regarder deux trois films, on trouve la langue sympathique alors on se dit que ça serait marrant de l'apprendre donc, pour s'aider, on visionne encore plus de films et puis on finit, comme moi, à n'écouter que de la musique de ce-dit pays et à cuisiner des plats avec des produits aux noms étranges. L'entourage vous regarde bizarrement, mais on s'y fait très vite. Rassurez-vous. ;-p
Cette passion se répercute forcément sur le travail des artistes. Domitsu en est la preuve.
L'attente
Chaque année, c'est toujours la même chose : parce qu'il fait trop chaud pour travailler la polymère (qui ne s'est jamais pris la tête parce qu'elle ressemblait à de la terre glaise trop humide ?), on range les ateliers, organise placards et tiroirs, trie les perles dans leurs petits casiers, on se rabat sur la peinture, dessin et autres collages... Et puis on pense. Beaucoup. A nos futurs projets. "Ha ce collier est sympathique !", "une perle rouge plutôt qu'une bleue...", "il faut que je prenne des notes !", "vite avant que l'idée ne s'envole !"...
Au bout de plusieurs semaines de ce régime sans pâte, l'envie nous démange et nous donne des fourmis dans les doigts. L'atelier brille comme s'il était neuf, on entend le cri déchirant des outils qui nous appelle (la carotte crie lorsqu'on l'arrache, l'outil hurle de désespoir lorsqu'il est en manque, tel un drogué. C'est bien connu !) ... et puis on jette un oeil sur le thermomètre et on soupire bruyamment : 32°. Ca ne sera pas encore pour aujourd'hui !
Lorsqu'on surfe sur le net et que l'on arrive sur le blog de L'or et Créations, cela nous donne encore plus envie que les jours deviennent moins chauds, non ?